vendredi 3 décembre 2010

J'aurais voulu être un rond de cuir...

Quelle histoire ce matin à Arcand au 98,5 FM. Un couple se sépare, les enfants, 10 et 11 ans, veulent aller rester avec leur père et la mère déclare en cours ne pas être habilitée à s'occuper d'eux. Le père est reconnu comme un bon père; le cas n'implique aucune histoire d'abus ou de violence. Le genre de cas que tout humain avec un quotient intellectuel qui frôle les 3 chiffres saurait classer dans le meilleur intérêt des enfants. Il semble qu'on ne fasse pas passer de test d'aptitudes à la DPJ Outaouais. Trouvant anormal que les enfants préfèrent leur père et malgré que la mère se soit reconnue incompétente, ils ont séparé le frère et la soeur et limité les contacts du père à deux téléphones de 15 minutes supervisés par semaine. pas le droit de leur apporter des vêtements non plus lors des visites. Les enfants pleurent tout le temps et n'acceptent pas le sort qui leur est réservé. Depuis octobre 2010, ils en sont à 3 familles d'acceuil. Et la comparution prévue ce 3 décembre à été remise au 17. Le système, ils s'en fout de ceux qu'il devrait servir. Il est en symbiose avec lui-même et n'en a rien à carrer des citoyens. Regardez les hopitaux, les commissions scolaires, la loi sur les mines et le gaz de shale, la planification des travaux sur les routes et la signalisation du MTQ. Le payeur de taxes, on s'en tape. De toute façon, au Québec, les payeurs de taxes c'est à peine la majorité...

Le système, donc, notre magnifique éléphant blanc de fonction publique autocratique, omnipotente et peuplée d'heureux ronds de cuirs ayant confortablement nidifié dans leur sécurité d'emploi, a décidé qu'il y avait anguille sous roche et que c'est sans doute le maudit mâle qui monte la tête aux enfants contre leur mère. On se rappelle que la mère ne peut ni ne veut s'occuper des enfants. Par conséquent on casse la famille, on casse le gars. 

Combien de cas pathétiques comme celui-ci se cachent dans les replis du pachyderme étatique? Combien de drames sont littéralement mis en scène afin que des fonctionnaires assurent leur subsistance à travers leur absence de jugement et de morale?

Le gouvernement doit rapidement faire 3 choses: Se pencher sur ces cas de maltraitance fonctionnarielle, mettre les DPJ fautives sous tutelle le temps de passer les employés et leur travail au peigne fin et foutre à la porte les gens impliqués dans ces scandales.

"I have a dream": Le jour ou la sécurité d'emploi sera résiliée par décret, nombre de fonctionnaires (cols blancs ou bleu) vont redevenir comme par enchantement des employés au lieu d'être avant tout des syndiqués. Ils liront leur description de tâche au lieu de lire leur convention collective et nombreux seront ceux qui cesseront de faire de l'idéologie au lieu d'accomplir intelligemment leurs tâches.